Cette évolution résulte selon la Bceao, d’une aggravation du déficit du compte courant, imputable pour l’essentiel à la dégradation du compte des biens et services, en ligne avec l’alourdissement de la facture alimentaire et énergétique.
L’augmentation des acquisitions de biens d’équipement et intermédiaires y a également contribué. «Rapporté au Pib, le déficit courant s’est établi à 9,6% au troisième trimestre 2022, contre 6,0% une année plus tôt, soit une aggravation de 3,6 points de pourcentage. Les entrées nettes au titre du compte financier se sont accrues, sous l’effet de la hausse des tirages publics nets et de la progression des investissements directs étrangers », informe la Bceao.
Adou Faye