L’OCDE a touché du doigt où cela fait mal. En effet, dans sa dernière édition du rapport Comment va la vie? dans les pays de l’OCDE, la pauvreté monétaire concerne un enfant sur sept, tandis que 10 % des enfants vivent dans des familles sans emploi. Pire, souligne le rapport, depuis le début de la crise économique, le taux de pauvreté infantile a augmenté dans deux tiers des pays de l’OCDE, et dans la plupart des pays, le taux de pauvreté des enfants est supérieur à celui de l’ensemble de la population.
Toujours selon la même source, les enfants issus de milieux aisés sont en général en meilleure santé et plus épanouis à l’école. De même, les enfants des ménages plus modestes sont moins nombreux à juger leurs camarades gentils et serviables et ils sont plus susceptibles d’être victimes de brimades à l’école. Ils affichent en outre des résultats inférieurs au regard des indicateurs relatifs à la satisfaction à l’égard de l’existence, aux compétences en compréhension de l’écrit et en résolution de problèmes, à la communication avec les parents et à l’intention de voter lors des élections nationales à l’âge adulte. Les inégalités croissantes dont souffrent les parents ont donc des répercussions négatives sur les possibilités offertes aux enfants, ajoute le rapport.
À l’occasion de la présentation du rapport au cours du 5e Forum mondial de l’OCDE sur les statistiques, les connaissances et les politiques à Guadalajara au Mexique, Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, a fait savoir que : l’action menée par les pouvoirs publics ne pourra déboucher sur une société meilleure que si elle tient compte des besoins de tous ses membres, surtout des plus jeunes».
Le rapport présente également les dernières données disponibles sur le bien-être de la population dans son ensemble, notamment en ce qui concerne l’évolution du bien-être dans le temps, les inégalités en termes de bien-être entre différentes catégories de population, et les ressources essentielles au bien-être à l’avenir.
Pathé TOURE
Toujours selon la même source, les enfants issus de milieux aisés sont en général en meilleure santé et plus épanouis à l’école. De même, les enfants des ménages plus modestes sont moins nombreux à juger leurs camarades gentils et serviables et ils sont plus susceptibles d’être victimes de brimades à l’école. Ils affichent en outre des résultats inférieurs au regard des indicateurs relatifs à la satisfaction à l’égard de l’existence, aux compétences en compréhension de l’écrit et en résolution de problèmes, à la communication avec les parents et à l’intention de voter lors des élections nationales à l’âge adulte. Les inégalités croissantes dont souffrent les parents ont donc des répercussions négatives sur les possibilités offertes aux enfants, ajoute le rapport.
À l’occasion de la présentation du rapport au cours du 5e Forum mondial de l’OCDE sur les statistiques, les connaissances et les politiques à Guadalajara au Mexique, Angel Gurría, Secrétaire général de l’OCDE, a fait savoir que : l’action menée par les pouvoirs publics ne pourra déboucher sur une société meilleure que si elle tient compte des besoins de tous ses membres, surtout des plus jeunes».
Le rapport présente également les dernières données disponibles sur le bien-être de la population dans son ensemble, notamment en ce qui concerne l’évolution du bien-être dans le temps, les inégalités en termes de bien-être entre différentes catégories de population, et les ressources essentielles au bien-être à l’avenir.
Pathé TOURE