« Il reste encore un gap de 134 milliards de francs CFA à combler pour boucler ce montant provisoire de 523 milliards », a précisé M. Kane lors d’un atelier sur « la stratégie financière intégrée pour la gestion durable des terres au Sénégal ».
Le Sénégal a adopté depuis 1998, à la suite de la conférence de Rio en 1992, son PAN/LCD, qui est adapté à la Stratégie décennale adoptée en 2007 à Paris, a-t-il expliqué.
« Face aux difficultés de financement des PAN/LCD et dans le souci d’inverser la tendance de la dégradation des terres, la Stratégie décennale recommande en outre aux pays [membres de l’UICN] de prendre des mesures en vue d’une adoption et d’une amplification des actions de gestion durable des terres », a indiqué Racine Kane.
Il rappelle que « le Mécanisme mondial de lutte contre la désertification a déjà aidé le Sénégal à mener plusieurs activités relatives à la gestion durable des terres et à la mobilisation des financements ».
Le PAN/LCD doit être soutenu par l’Etat et ses partenaires financiers, selon M. Kane.
APS