Selon la même source, le concept de frontières SMART vise à mettre en lumière le rôle de la Douane à l’appui du Programme de développement durable à l’horizon 2030 de l’Onu.
A l’en croire, il implique que la Douane contribue à assurer la livraison en temps voulu des matières premières aux secteurs industriels, à réduire la concurrence déloyale au niveau local, à offrir de nouvelles opportunités aux communautés marginalisées afin qu’elles puissent avoir accès aux marchés.
A cela s’ajoute le besoin de créer des conditions transparentes et prévisibles pour le commerce et à faciliter les échanges légitimes qui alimenteront à leur tour la croissance économique et la création d’emplois.
La même source confie que cette démarche novatrice s’articule autour de deux axes : la refonte des processus opérationnels par l’application de nouvelles technologies et une manière de travailler plus « intelligente » ou SMART afin d’arriver à une chaîne de valeur mondiale interconnectée qui favorise la croissance d’une manière inclusive.
Le communiqué nous apprend que le concept de frontières SMART vise à renforcer les efforts des pouvoirs publics pour faciliter le commerce et les mouvements des personnes tout en atténuant les menaces inhérentes aux flux transfrontaliers des marchandises, des voyageurs et des moyens de transport.
Selon le contenu, l’acronyme SMART renvoie aux principes détaillés ci-après et, qui doivent guider la Douane et être placés au centre des frontières douanières de contrôle, de lutte contre la fraude et de facilitation. En somme : « sécuriser les frontières, mesurer la performance, automatiser les procédés, gérer les risques et intégrer la technologie ».
Mariama Diallo