Le Président du Conseil d’administration de la Sococim, Boubacar Camara a pointé du doigt tous les états des investisseurs au Sénégal. Au cours de l’émission Eco d’ici, Eco d’ailleurs sur Rfi, il estime que : « il y a un problème de productivité». Pire, poursuit-il dans son analyse, «on ne travaille pas suffisamment. Il y a un système de solidarité qui fait que beaucoup de personnes dépendent d’autres travailleurs, ce qui fait que n’étant pas assez compétitifs, l’investisseur n’est pas attiré. L’investisseur a des contraintes sur le foncier, sur l’énergie, sur les ressources humaines», regrette-t-il sur les ondes de Rfi.
Toujours sur la même lancée, Boubacar Camara estime que l’agriculture sénégalaise n’est pas assez mécanisée pour avoir une grande production. De même, l’industrie héritée de l’ère coloniale n’est pas orientée vers le soutien à l’agriculture ou bien à l’autosuffisance alimentaire. Le problème de la croissance est difficile.
«L’agriculture a reçu 5% des investissements alors qu’il y a besoin de beaucoup plus», constate-t-il.
Au sujet, du PSE cher au Président Macky Sall, le PCA de la Sococim soutient que c’est un plan très ambitieux à l’horizon 2035. Toutefois, il estime que le premier problème, c’est la plate-forme de gouvernance pour faire avancer ce plan. Même si des mécanismes sont mis en place mais encore beaucoup de choses pour que les investissements se traduisent par des projets concrets dans un temps raisonnable.
«On perd beaucoup de temps pour sortir les projets de terre. Les équipes opérationnelles ont énormément de difficultés pour aller très vite», dit-il.
Sur le cas Karim Wade dont il a été l’un des plus proches collaborateurs, Boubacar Camara semble avoir gardé de bons souvenirs. D’ailleurs, il indique sans ambages : «Mon expérience de trois années dans son ministère s’est faite avec des gens extrêmement compétents. Je ne peux vous parler que du Karim Wade que je connais et vous dire qu’il a été un bon leader et un excellent ministre d’Etat. Les règles étaient respectées».
Pathé TOURE
Toujours sur la même lancée, Boubacar Camara estime que l’agriculture sénégalaise n’est pas assez mécanisée pour avoir une grande production. De même, l’industrie héritée de l’ère coloniale n’est pas orientée vers le soutien à l’agriculture ou bien à l’autosuffisance alimentaire. Le problème de la croissance est difficile.
«L’agriculture a reçu 5% des investissements alors qu’il y a besoin de beaucoup plus», constate-t-il.
Au sujet, du PSE cher au Président Macky Sall, le PCA de la Sococim soutient que c’est un plan très ambitieux à l’horizon 2035. Toutefois, il estime que le premier problème, c’est la plate-forme de gouvernance pour faire avancer ce plan. Même si des mécanismes sont mis en place mais encore beaucoup de choses pour que les investissements se traduisent par des projets concrets dans un temps raisonnable.
«On perd beaucoup de temps pour sortir les projets de terre. Les équipes opérationnelles ont énormément de difficultés pour aller très vite», dit-il.
Sur le cas Karim Wade dont il a été l’un des plus proches collaborateurs, Boubacar Camara semble avoir gardé de bons souvenirs. D’ailleurs, il indique sans ambages : «Mon expérience de trois années dans son ministère s’est faite avec des gens extrêmement compétents. Je ne peux vous parler que du Karim Wade que je connais et vous dire qu’il a été un bon leader et un excellent ministre d’Etat. Les règles étaient respectées».
Pathé TOURE
