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jeudi, 8 mai 2025
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Guinée: L’UNFPA s’engage à porter le plaidoyer des filles et de la jeunesse

Après avoir écouté attentivement des responsables et membres d’associations de jeunesse, dont certains venus du Bénin, M. Ngom a magnifié leur engagement en faveur des causes qui les interpellent directement. Toutefois, il les exhorte à davantage s’impliquer, et non plus attendre que les autorités décident à leur place. « Les jeunes ne doivent plus s’approprier les programmes et politiques, mais plutôt être les fers de lance », a-t-il dit.
Selon le directeur régional les défis qui se posent aux jeunes africains au Sud du Sahara sont nombreux, mais surmontables. Seulement, leur demande-t-il d’éviter de disperser leurs efforts par une collaboration entre les associations de jeunesse et les partenaires tels que l’UNFPA. Ainsi, a-t-il pris l’engagement de porter leur plaidoyer en ce sens.
Au ministère de l’Action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, la ministre exposé les problèmes rencontrés dans le cadre de la sensibilisation pour l’abandon des pratiques nuisibles aux filles.« Dans le cadre la planification familiale, par exemple, nous rencontrons des réticences de la part des religieux sans parler des pressions familiales qui vont à l’encontre d’une telle pratique, pourtant salutaire pour la communauté. » Une complainte qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, puisque M. Ngom a rassuré la ministre de la disponibilité totale de l’UNFPA à accompagner son département pour trouver des voies et moyens de changer la donne, et impliquer davantage les autorités étatiques dans les programmes de sensibilisation. La même démarche sera également adoptée, a-t-il confié, pour appuyer davantage le Centre médical communal de Matam.
Cet établissement, malgré ses besoins importants, agit dans le cadre de la protection de la mère et l’enfant, la prévention des viols, etc., nombreux à Conakry. « Les conditions de travail sont très difficiles », a rappelé Mme  Adia Fatoumata Konaté, la surveillante générale. Et le docteur Sékou Keïta, le directeur général d’énumérer quelques-unes de ces difficultés. « Nous sommes souvent confrontés à un manque d’eau potable et d’électricité. Dans un premier temps, un forage et un groupe électrogène nous soulageraient grandement. »  Visiblement touché par la situation de fillettes violées presque impunément, le directeur régional de l’UNFPA a promis « d’interpeller les autorités guinéennes pour une application stricte de la loi contre ces atteintes abominables aux droits des filles. »
Allafrica.com

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