Cette situation traduit les évolutions contrastées des différentes lignes de recettes, marquées d’une part, par les progressions respectives de l’impôt sur le revenu, des taxes sur la consommation hors pétrole ainsi que des droits de porte, et d’autre part, par la baisse de la TVA sur le pétrole, de l’impôt sur les sociétés et du FSIPP. Précisément, l’impôt sur le revenu (305,1 milliards), les droits de porte (244,7 milliards) et les taxes spécifiques sur la consommation hors pétrole (51,1 milliards) ont respectivement augmenté de 11,4%, 7,1% et 18,8%.
Selon la même source, cette hausse a été renforcée par la mobilisation des droits d’enregistrements et de timbre (+13,5%), collectés à hauteur de 67,4 milliards. Toutefois, des réductions respectives des recettes mobilisées au titre de la TVA intérieure sur le pétrole (5,5 milliards) et du FSIPP (15,8 milliards) sont notées. Par ailleurs, la faible progression (1,7%) de la TVA intérieure, du fait du niveau élevé des certificats de détaxe (41,5 milliards), a contribué au ralentissement de la mobilisation des ressources.
Pathé TOURE