M. Sall compte également transférer certaines ressources logées à la présidence de la République ou à la Primature vers des ministères sectoriels plus à même de gérer les missions pour lesquelles elles sont programmées. Il prévoit dans la même dynamique, de renforcer le dispositif de suivi et de contrôle budgétaire exercé par l’Assemblée nationale, la Cour des comptes, l’organe de vérification générale et les corps de contrôle internes de l’Etat. Organiser juridiquement la cotraitance entre les multinationales, les grands entreprises et les Pme, restaurer la concurrence dans les commandes de fournitures, de travaux publics et de services à l’Etat, avec une mise à contribution organisée de la sous-traitance en faveur des Pme et Pmi agricoles, industrielles et artisanales en l’étendant aux services publics concédés.
Le candidat a aussi dans son programme de fixer des minimas incompressibles dans la répartition des ressources publiques et la programmation des infrastructures entre les régions afin de favoriser l’accès des populations aux services sociaux de base dans le cadre d’un programme pluriannuel.
Khalifa Sall prévoit de mettre en place une base de données sur les participations de l’État dans toutes les catégories d’actifs financiers et les immobilisations et publier, chaque année, les informations sur la performance du portefeuille d’actifs financiers.
Adou Faye