La progression des recettes fiscales est principalement tirée par la bonne tenue de l’impôt sur le revenu, des droits de porte et des taxes spécifiques sur la consommation qui ont respectivement augmenté de 28 milliards, 11,5 milliards et 5,7 milliards, pour s’établir à 255,4 milliards, 194,9 milliards et 102,8 milliards.
De même, la taxe spéciale sur le ciment (10,4 milliards) et les « droits d’enregistrement et de timbre » (55 milliards) ont contribué à l’amélioration des recettes, avec des hausses respectives de 38,4% et 11,6%. Cette orientation a été, toutefois, atténuée par les baisses de la TVA à l’import sur le pétrole (-18,3%) et du FSIPP (-24,4%) qui ont, respectivement, été recouvrées à hauteur de 53 milliards et 13 milliards. Cette situation reflètent d’une part la réduction de la taxation sur les hydrocarbures afin de maintenir la stabilité des prix à la pompe des carburants face au renchérissement du cours du baril, et d’autre part, l’impact des certificats de détaxe dans le règlement des droits au cordon.
Adou Faye