«Les résultats de l’Eds continue 2017 montrent que la pratique de l’excision est plus répandue dans les ethnies Mandingue/Socé (74,7 %), Soninké (63,3 %), Diola (58,6 %) et Puular (49,3 %). Quelle que soit l’ethnie, dans la majorité des femmes excisées, on a enlevé des chairs ou pratiqué une entaillée », lit-on dans le document.
La même source, signale que la pratique de l’excision varie aussi considérablement selon la région. Les régions du sud-est enregistrent les proportions de femmes (âgées de 15-49 ans) excisées les plus élevées, à savoir Kédougou (91,0 %), Sédhiou (75,6 %), Matam (73,3 %), Tambacounda (71,8 %), Ziguinchor (68,2 %) et Kolda (63,6 %).
Les résultats de l’enquête montrent que dans la quasi-totalité des cas, l’excision est pratiquée à des âges très jeunes. En effet, dans environ huit cas sur dix (79,6 %), l’excision a eu lieu avant l’âge de 5 ans. Cette proportion comprend aussi les femmes qui ont déclaré avoir été excisées au cours de la petite enfance sans pouvoir fournir un âge exact. Dans 12,1 % des cas, l’excision a eu lieu entre 5 et 9 ans.
Oumar Nourou