Ces évolutions, dit-elle, témoignent de la volonté du gouvernement de faire des sous-secteurs de l’agriculture et de l’énergie des moteurs de croissance en phase avec les objectifs du Pse. De surcroît, des efforts ont été réalisés pour améliorer le poids des industries dans les investissements publics. Ainsi, dans le secteur secondaire, ce poids a progressé de 11 points de pourcentage en passant, en moyenne, de 3,9% entre 2008 et 2013 à 13,7% sur la période 2014- 2018.
Par ailleurs, la Dpee note que le poids des investissements alloués au sous-secteur « appui institutionnel, renforcement et assistance technique » a connu une baisse significative au profit de l’agriculture, des industries et de l’énergie. En ce sens, « entre les périodes, 2008-2013 et 2014-2018, la part des investissements en « appui institutionnel, renforcement et assistance technique » est passée, en moyenne, de 14,9% à 1,2% dans le secteur primaire, et de 20,7% à 0,7% dans le secondaire, soient des baisses respectives de 13,7 et de 20 points de pourcentage ».
La structure confie dans la foulée que dans le secteur tertiaire, l’Etat continue de garder la priorité sur les investissements en transports routiers même si leur part a baissé de 14,3 points de pourcentage en passant, en moyenne, de 87,6% entre 2008 et 2013 à 73,3% sur la période couvrant la première phase du Pse(2014-2018).
Parallèlement, relève-t-elle, les parts des investissements en transports ferroviaires, maritimes et aériens dans les investissements publics alloués aux services ont connu des gains de pourcentage respectivement en moyenne de 7,7, 2,5 et 0,5 points de pourcentage entre les deux périodes. « Au total, la part des investissements du secteur des transports dans l’enveloppe dédiée aux services a connu une baisse moyenne de 3, 5 points de pourcentage au profit d’autres secteurs tels que le tourisme (+2,5%), les télécoms (+0,6%) et le commerce (+0,6%) », remarque enfin la Dpee dans son étude.
Bassirou MBAYE