« Afin de protéger et contribuer à la prospérité partagée du continent, 100 milliards de dollars sont nécessaires pour fournir de manière urgente et immédiate un espace budgétaire à tous les pays afin de répondre aux besoins immédiats des filets de sécurité des populations », réitère, selon le document, Vera Songwe, vice-secrétaire générale de l’Onu et secrétaire exécutive de la Cea.
Qui ajoute que l’Afrique « est particulièrement vulnérable car 56% de sa population urbaine est concentrée dans des bidonvilles ou habitations informelles et seulement 34% des ménages africains ont accès à des installations de base pour se laver les mains et que les coûts économiques de la pandémie ont été plus durs que l’impact direct du Covid-19 ».
Le rapport note que les Petites et moyennes entreprises Pme) africaines risquent de fermer complètement en l’absence d’un soutien immédiat. En outre, le prix du pétrole, qui représente 40% des exportations africaines, a diminué de moitié et les principales exportations africaines comme les textiles et les fleurs fraîches coupées se sont effondrés. Le tourisme, qui représente jusqu’à 38% du Pib de certains pays africains, a effectivement cessé, tout comme l’industrie du transport aérien qui le soutient.
Bassirou MBAYE