La production du riz est passée de 2,17 millions de tonnes en 2001 à 3,31 millions de tonnes en 2008 et grâce aux incitatifs de promotion du riz après la crise de 2008 elle a atteint 6,82 millions de tonnes en 2021.
Selon la Commission de l’Uemoa, la production du maïs a plus que triplé en espace de 20 ans, de 2,86 millions de tonnes en 2001, elle atteint 4,33 millions de tonnes en 2008 avant de croitre significativement entre 2008-2021 pour atteindre près de 10 millions de tonnes en 2021.
Baisse de 37,32% de la part du millet et du sorgho dans la production céréalière entre 2001 et 2021
En 2001 le millet et le sorgho représentaient à eux seuls 60,90% de la production céréalière, selon la même source qui confie que cette part ne sera que de 38,17% en 2021, soit une baisse de 37,32%,
Les parts cumulées du riz et du maïs sont passées de 38,51% en 2001 à 61,37% en 2021 soit une augmentation de 59,37% sur l’ensemble de la période d’analyse.
Les rendements du maïs et du riz sont passés de 1,40 tonnes par hectares (t/ha) en 2001 à 1,79 t/ha pour le maïs et de 1,96 t/ha à 3,03 t/ha pour le riz.
Faibles rendements du sorgho et du millet
Les rendements du sorgho et du millet sont restés faibles avec des moyennes respectives de 0,70 t/ha et 0,6 t/ha. Le blé affiche les meilleures performances depuis 2015 avec des rendements moyens de 5,63 t/ha.
Par pays, les augmentations annuelles les plus sensibles, sont obtenues en Guinée-Bissau (+12,73%), au Mali (+6,71), au Sénégal (+5,83%) et au Bénin (+4,65).
Les seules baisses sont enregistrées sur la période 2008-2014 en Guinée-Bissau (-4,30%) et au Sénégal (-5,34%) et puis sur la période 2014-2022 en Côte d’Ivoire (-6,25%).
La production céréalière est tirée par le Mali (27,76%), le Burkina Faso (19,61%) et le Niger (21,05%) qui ont fourni entre 61,78 et 72,00% de la production céréalière avec une moyenne de 68,42% entre 2001 et 2022.
Bassirou MBAYE