Dans son allocution, il a laissé entendre que la souveraineté alimentaire constitue “une prioritaire, qui s’il est atteint, le Sénégal aurait réglée une part importante de ses problèmes”.
“Tant que nous ne parviendrons pas à cultiver nous-mêmes ce que nous consommons, et que nous dépendrons des aléas de la conjoncture internationale ou des caprices d’autres pays, nous rencontrerons des difficultés pour nous alimenter correctement”, a martelé le président de la République.
Il faisait notamment allusion à la période du covid-19, durant laquelle certains pays avaient décidé de limiter leurs exportations pour satisfaire la demande locale et les impacts que cela a eu sur certains pays notamment en Afrique.
Entre autres initiatives des nouvelles autorités du pays pour l’atteinte de la souveraineté alimentaire, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a parlé de son choix de confier le département de l’agriculture à un “spécialiste passionné et apolitique” qu’il n’a rencontré que le jour du premier conseil des ministres.
Il a aussi cité la création d’un secrétaire d’Etat chargé de l’encadrement paysan parmi les mesures qui justifient l’importance qu’il accorde à l’agriculture.
Le chef de l’Etat a par ailleurs annoncé une “disponibilité accrue” d’engrais pour cette année, avec notamment l’implication de l’armée pour que “les subventions et les intrants arrivent directement aux bénéficiaires, sans intermédiaires”.
https://aps.sn