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lundi, 5 mai 2025
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Avec une progression de 7,4% du PIB : « L’activité économique de la Côte d’Ivoire est moins performante en 2018 »

Dans ce contexte, après un solde global négatif de 3,6 milliards un an plus tôt, les paiements extérieurs se sont soldés, en 2018, par un excédent de 284,6 milliards de francs Cfa.
 
 En plus, le document ajoute qu’en particulier, la balance des transactions courantes a enregistré un déficit de 1.153,9 milliards (-4,8% du PIB), après celui de 609,2 milliards (-2,8% du PIB) en 2017, en liaison avec le maintien des déficits structurels des services et des revenus ainsi que la contraction de l’excédent de la balance des biens.
 
« En effet, le solde excédentaire de la balance des biens a baissé de 30,4%, en lien avec, d’une part, le repli des exportations de 4,1% et, d’autre part, la hausse des importations de 6,4% », relate le texte.
 
Qui enchaîne avec le déficit des services qui s’est réduit de 5,2% en 2018, en relation avec la baisse des services de construction réalisés par des non-résidents ainsi que la hausse des exportations au titre du fret et des voyages.
 
S’agissant du déficit du revenu primaire, le rapport ivoirien note qu’il s’est « aggravé, en passant de 893,7 milliards en 2017 à 904,9 milliards en 2018, du fait de la hausse des revenus d’investissements consécutive à l’augmentation des passifs financiers de l’économie vis-à-vis de l’étranger ».
 
 Le déficit du revenu secondaire s’est également accru de 3,0% par rapport à 2017. D’après le document, cette aggravation du déficit est liée essentiellement à la progression des transferts personnels, principalement les fonds émis par les travailleurs migrants.
 
« Pour ce qui est du solde positif du compte de capital, il s’est replié de 24,3% du fait de la diminution des dons projets reçus par l’Administration publique au cours de l’année. Le compte financier, sous la présentation optique BCEAO, affiche un solde négatif de 1.356,3 milliards, après celui de 496,6 milliards en 2017. Il ressort ainsi un accroissement net, plus élevé, des engagements de l’économie vis-à-vis de l’étranger en 2018 par rapport à l’année 2017 », lit-on dans le rapport.
 
Qui explique enfin cette évolution, notamment par l’entrée plus importante des flux financiers au titre des investissements de portefeuille, en lien avec les montants nets d’euro-obligations de 1.115,1 milliards obtenus par l’Administration publique en mars 2018, et la mobilisation de prêts en vue de la réalisation des projets de l’Etat.
 Bassirou MBAYE
 

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