« Nos collectivités locales manquent de ressources financières. Et l’entreprise suscite bien des appétits. Alors, nos élus locaux augmentent les taxes et certaines à plus de 500% sans respecter la loi fixant les minimas et maximas autorisés », a laissé entendre M. Agne devant le premier ministre Mahammad Boun Abdallah Dionne.
Il ajoute que les élus locaux créent de nouvelles taxes comme des taxes sur les téléviseurs installés dans les chambres d’hôtel au motif d’occupation du domaine publique, une taxe sur les distributeurs automatique de billets et sur les dépliants des banques destinés à leur clientèle. « Ils instaurent des droits de passage et des droits de stationnement sur les véhicules de livraison d’une commune à une autre, fixes des redevances d’occupation du domaine public aux concessionnaires du service public », signale encore M. Agne. De l’avis du président du CNP, les contentieux se multiplient et les percepteurs municipaux émettent des avis à tiers détenteurs. « L’entreprise est livrée à 557 délibérations et on nous demande de fermer les yeux sur les décrets et textes réglementaires. Non, nous ne pouvons garder le silence », martèle Baïdy Agne. Selon lui, si l’objectif majeur de l’acte 3 de la décentralisation est toujours de rendre les territoires sénégalais économiquement viables, « il est indispensable qu’un espace de dialogue et de concertation Etat/Collectivités locales/Secteur privé s’installe ».
El Hadj Diakhaté
Il ajoute que les élus locaux créent de nouvelles taxes comme des taxes sur les téléviseurs installés dans les chambres d’hôtel au motif d’occupation du domaine publique, une taxe sur les distributeurs automatique de billets et sur les dépliants des banques destinés à leur clientèle. « Ils instaurent des droits de passage et des droits de stationnement sur les véhicules de livraison d’une commune à une autre, fixes des redevances d’occupation du domaine public aux concessionnaires du service public », signale encore M. Agne. De l’avis du président du CNP, les contentieux se multiplient et les percepteurs municipaux émettent des avis à tiers détenteurs. « L’entreprise est livrée à 557 délibérations et on nous demande de fermer les yeux sur les décrets et textes réglementaires. Non, nous ne pouvons garder le silence », martèle Baïdy Agne. Selon lui, si l’objectif majeur de l’acte 3 de la décentralisation est toujours de rendre les territoires sénégalais économiquement viables, « il est indispensable qu’un espace de dialogue et de concertation Etat/Collectivités locales/Secteur privé s’installe ».
El Hadj Diakhaté