En revanche, précise-t-on, les anticipations de croissance à moyen terme du Burkina Faso et de la Mauritanie sont comparables au rythme de croissance moyen relevé sur les vingt dernières années. D’après les projections du Fmi, l’inflation en 2022 est nettement au-dessus de la moyenne calculée sur les vingt dernières années.
Les pressions inflationnistes sont surtout causées par la montée des prix de l’énergie et des biens alimentaires. Elles resteraient toutefois transitoires selon le Fmi. «À l’exception de la Guinée, toutes les économies verraient la dérive des prix revenir dans une fourchette comprise entre 2 et 3 % à moyen terme. Toutefois, le risque de voir les pressions inflationnistes s’installer dans la durée est élevé. Les hypothèses de croissance pourraient alors être mises à mal surtout si ce risque d’inflation durable, s’il venait à se manifester, induisait une réaction des banques centrales de la région », ajoute la même source. L’investissement domestique serait alors menacé.
Adou FAYE