Un autre monde est possible et ils veulent y croire les altermondialistes, car ce monde-là ne tourne pas rond. C’est effectivement l’avis de Bouba Diop, membre du comité africain du Forum social : « Moi qui vous parle, ça fait 20 ans que je n’ai pas le petit bout de papier pour dire que la maison que j’habite m’appartient. Pourquoi ? Parce qu’il y a une corruption généralisée dans tous ces systèmes. Le problème des coupures de courant ? C’est les mêmes problèmes partout sur le continent : les spéculations, fraudes et surtout maintenant, cerise sur le gâteau, c’est des chefs d’Etat à vie ! Ce n’est pas possible ».
« Le monde de la finance ne pense qu’à ses finances, regrette l’écologiste Haïdar El Ali, ancien ministre sénégalais de l’Environnement. Le dollar ne se mange pas. Il permet d’acheter, il permet d’échanger. Ce monde de la finance, il est pluriel, il faut refuser qu’il domine le monde ! Aujourd’hui, malheureusement, il domine le monde ».
« Injustice sociale »
Parmi les manifestants Abdoulaye Seck, un jeune syndicaliste est venu dire non à l’injustice : « Une minorité qui accapare les terres au détriment de la majorité, c’est une injustice. Le népotisme, le favoritisme, tout ça, c’est aussi de l’injustice sociale. Maintenant, nous sommes là pour parler aux dirigeants de tous les pays africains, afin que justice soit faite, afin que tout soit équitable. Nous sommes là pour essayer d’établir l’équilibre ».
Au programme à partir de ce jeudi, des forums et des rencontres-débats sur tous les problèmes qui gangrènent le continent. Avec une question principale : Guerre et paix en Afrique, quel rôle les mouvements sociaux doivent-ils jouer ?
Rfi.fr/allafrica.com
« Le monde de la finance ne pense qu’à ses finances, regrette l’écologiste Haïdar El Ali, ancien ministre sénégalais de l’Environnement. Le dollar ne se mange pas. Il permet d’acheter, il permet d’échanger. Ce monde de la finance, il est pluriel, il faut refuser qu’il domine le monde ! Aujourd’hui, malheureusement, il domine le monde ».
« Injustice sociale »
Parmi les manifestants Abdoulaye Seck, un jeune syndicaliste est venu dire non à l’injustice : « Une minorité qui accapare les terres au détriment de la majorité, c’est une injustice. Le népotisme, le favoritisme, tout ça, c’est aussi de l’injustice sociale. Maintenant, nous sommes là pour parler aux dirigeants de tous les pays africains, afin que justice soit faite, afin que tout soit équitable. Nous sommes là pour essayer d’établir l’équilibre ».
Au programme à partir de ce jeudi, des forums et des rencontres-débats sur tous les problèmes qui gangrènent le continent. Avec une question principale : Guerre et paix en Afrique, quel rôle les mouvements sociaux doivent-ils jouer ?
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