Toutefois, informe la Bceao, un léger recul a été noté au niveau des octrois de crédits, en lien avec l’évolution saisonnière généralement enregistrée à cette période de début d’année. «En effet, l’encours des dépôts collectés par les institutions de microfinance a connu un accroissement de 97.478,6 millions FCFA (soit +4,8%) par rapport au trimestre précédent, pour s’établir à 2.134.848,3 millions FCFA. Il était estimé à 1.929.488,8 millions FCFA un an plus tôt, soit une hausse de 10,6% en glissement annuel. Une progression trimestrielle est observée en Côte d’Ivoire (+24.855,9 millions FCFA, soit +5,0%), au Togo (+21.012,1 millions FCFA, +6,3%), au Bénin (+18.388,6 millions FCFA, +11,2%), au Sénégal (+17.915,0 millions FCFA, +3,6%), au Burkina (+9.920,3 millions FCFA, +2,7%), au Mali (+5.672,0 millions FCFA, +3,9%) et en Guinée-Bissau (+499,4 mille FCFA, +0,6%). Cependant, une baisse a été notée au Niger (-285,8 millions FCFA, soit -0,9%) », détaille la Bceao.
L’épargne mobilisée par les Sfd a été constituée à hauteur de 46,9% par les hommes, 24,4% par les femmes et 28,6% par les groupements. S’agissant de la structure par termes, les 2 dépôts à vue sont prépondérants avec une part de 49,6% du total des dépôts. Les dépôts à terme et les autres dépôts constituent respectivement 32,6% et 17,8%.
Le montant moyen des dépôts par client est ressorti à 121.878 FCFA à fin mars 2023, en hausse par rapport au dernier trimestre 2022 (+1,6%), reflétant une augmentation plus importante de l’encours des dépôts (+4,8%) par rapport à celle du nombre des clients (+3,1%) au cours de la période sous revue. A fin mars 2023, l’épargne mobilisée par le secteur de la microfinance de l’UMOA représente 5,0% de celle collectée par les établissements de crédit de l’Union, contre 4,7% trois mois plus tôt.
Adou FAYE