En outre, souligne Mankeur Ndiaye, l’industrie, elle-même, doit favoriser l’emploi direct, la participation des entreprises locales à travers la fourniture des biens et services et faciliter le développement d’une main d’œuvre locale compétitive ainsi que de développer les capacités nationales dans la chaine de valeur de l’industrie pétrolière et gazière par l’éducation, le transfert de technologie, le transfert de savoir-faire, et la recherche. Et là également, l’adoption d’une loi sur le contenu local, très prochainement, pourra aider à maximiser les opportunités locales pour les populations.
« Sur cette question, le Comité national ITIE entend davantage documenter le contenu local dans les futurs rapports ITIE. En effet, certains pays de mise en œuvre de l’ITIE ont commencé à inclure la question du contenu local dans leurs Rapports ITIE afin de vérifier si les entreprises respectent leurs engagements à recruter du personnel local et à acheter des marchandises locales », souligne-t-il.
Selon toujours Mankeur Ndiaye, le reporting du contenu local peut prendre plusieurs formes dans les rapports ITIE : description des politiques et engagements pris par les entreprises en matière de contenu local, chiffres sur le contenu local (emploi, passation des marchés, achat de marchandises et nationalité des chefs d’entreprise) ou encore analyse de la mise en œuvre des politiques relatives au contenu local.
Ainsi, les entreprises doivent renforcer les efforts entrepris pour limiter les risques opérationnels et permettre aux entreprises locales d’avoir des opportunités commerciales en termes de fournitures de biens et de services. A ce niveau, Il serait important de créer une plateforme multi-acteurs de dialogue permanent au niveau local.
Pour l’ancien Ministre des Affaires Étrangères, depuis le référendum du 20 mars 2016, le Sénégal a choisi de consacrer dans la Constitution l’appartenance des ressources au peuple ainsi que la gestion transparente de ces ressources de manière à générer la croissance économique et le bien-être des populations. Ce qui garantit la transparence et la redevabilité sur toutes les étapes clés de la gouvernance des revenus pétroliers gaziers et miniers que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives promeut et à laquelle le Sénégal a adhéré depuis juin 2013.
L’ITIE repose sur un certain nombre de principes dont trois méritent d’être rappelés : 1- l’exploitation prudente des richesses en ressources naturelles doit constituer un moteur important pour une croissance économique qui contribue au développement durable et à la réduction de la pauvreté mais qui, faute d’une bonne gestion, peut avoir des répercussions défavorables sur le plan économique et social ; 2- la transparence financière est un moyen susceptible de contribuer à l’amélioration du climat pour l’investissement direct intérieur et étranger ; 3-la compréhension du public des revenus et des dépenses des gouvernements sur la durée est susceptible de contribuer au débat public et de faciliter le choix d’options appropriées et réalistes favorisant le développement durable.
« En procédant à la publication régulière de rapport sur l’état de la gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières, le Comité national ITIE veille au renforcement de l’accès à l’information, à l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, à la promotion du débat public et au renforcement du dialogue entre le gouvernement, les communautés, la société civile et les compagnies extractives », relève Mankeur Ndiaye.
Le choix de Saint-Louis n’est pas fortuit. Selon Mankeur Ndiaye, la présence à Saint- louis se justifie, au-delà du partage des résultats du rapport ITIE 2017 qui fait état d’une contribution de 126, 7 milliards générés par les revenus du secteur extractif, par le contexte de découvertes récentes de pétrole et de gaz en offshore profond dont le démarrage de la production est prévu à l’horizon 2022.
Selon lui, il est heureux d’apprendre que les deux compagnies opératrices BP Energy Senegal et Kosmos Energy ont pris la décision finale d’investissement à propos de l’exploitation du champ gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) entre la Mauritanie et le Sénégal.
Il s’y ajoute que les deux pays ont également signé un Acte additionnel fixant le regime fiscal et douanier applicable aux opérations des sous-traitants intervenant dans le cadre du projet du GTA conformément à l’accord de coopération inter-Etats signé le 8 février 2018.
Pathe TOURE
« Sur cette question, le Comité national ITIE entend davantage documenter le contenu local dans les futurs rapports ITIE. En effet, certains pays de mise en œuvre de l’ITIE ont commencé à inclure la question du contenu local dans leurs Rapports ITIE afin de vérifier si les entreprises respectent leurs engagements à recruter du personnel local et à acheter des marchandises locales », souligne-t-il.
Selon toujours Mankeur Ndiaye, le reporting du contenu local peut prendre plusieurs formes dans les rapports ITIE : description des politiques et engagements pris par les entreprises en matière de contenu local, chiffres sur le contenu local (emploi, passation des marchés, achat de marchandises et nationalité des chefs d’entreprise) ou encore analyse de la mise en œuvre des politiques relatives au contenu local.
Ainsi, les entreprises doivent renforcer les efforts entrepris pour limiter les risques opérationnels et permettre aux entreprises locales d’avoir des opportunités commerciales en termes de fournitures de biens et de services. A ce niveau, Il serait important de créer une plateforme multi-acteurs de dialogue permanent au niveau local.
Pour l’ancien Ministre des Affaires Étrangères, depuis le référendum du 20 mars 2016, le Sénégal a choisi de consacrer dans la Constitution l’appartenance des ressources au peuple ainsi que la gestion transparente de ces ressources de manière à générer la croissance économique et le bien-être des populations. Ce qui garantit la transparence et la redevabilité sur toutes les étapes clés de la gouvernance des revenus pétroliers gaziers et miniers que l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives promeut et à laquelle le Sénégal a adhéré depuis juin 2013.
L’ITIE repose sur un certain nombre de principes dont trois méritent d’être rappelés : 1- l’exploitation prudente des richesses en ressources naturelles doit constituer un moteur important pour une croissance économique qui contribue au développement durable et à la réduction de la pauvreté mais qui, faute d’une bonne gestion, peut avoir des répercussions défavorables sur le plan économique et social ; 2- la transparence financière est un moyen susceptible de contribuer à l’amélioration du climat pour l’investissement direct intérieur et étranger ; 3-la compréhension du public des revenus et des dépenses des gouvernements sur la durée est susceptible de contribuer au débat public et de faciliter le choix d’options appropriées et réalistes favorisant le développement durable.
« En procédant à la publication régulière de rapport sur l’état de la gouvernance des ressources pétrolières, gazières et minières, le Comité national ITIE veille au renforcement de l’accès à l’information, à l’amélioration du cadre juridique et institutionnel, à la promotion du débat public et au renforcement du dialogue entre le gouvernement, les communautés, la société civile et les compagnies extractives », relève Mankeur Ndiaye.
Le choix de Saint-Louis n’est pas fortuit. Selon Mankeur Ndiaye, la présence à Saint- louis se justifie, au-delà du partage des résultats du rapport ITIE 2017 qui fait état d’une contribution de 126, 7 milliards générés par les revenus du secteur extractif, par le contexte de découvertes récentes de pétrole et de gaz en offshore profond dont le démarrage de la production est prévu à l’horizon 2022.
Selon lui, il est heureux d’apprendre que les deux compagnies opératrices BP Energy Senegal et Kosmos Energy ont pris la décision finale d’investissement à propos de l’exploitation du champ gazier Greater Tortue Ahmeyim (GTA) entre la Mauritanie et le Sénégal.
Il s’y ajoute que les deux pays ont également signé un Acte additionnel fixant le regime fiscal et douanier applicable aux opérations des sous-traitants intervenant dans le cadre du projet du GTA conformément à l’accord de coopération inter-Etats signé le 8 février 2018.
Pathe TOURE